Charlie et la chocolaterie



Séance 1:
- Découverte 1ère et 4ème de couverture.
- Fiche 1: la couverture.
- Lecture CH.1  par le maître. Les élèves notent le nom des personnages en les ordonnant en arbre généalogique.

Séance 2:
- Distribution des fiches ‘accompagnement de lecture’ qui seront à remplir au fur et à mesure.
- Lecture personnelle CH.2 + questions.
- Fiche 4: Une publicité (inventer un bonbon extraordinaire).
- Lecture des questions sur le CH.3 puis lecture du CH.3 + questions.

Séance 3:
- Lecture des CH.4 et 5 + questions.
- Mettre le texte du ticket d’or au futur simple.
- Lecture des questions sur le CH.6 puis lecture du CH.6 + questions.

Séance 4:
- Lecture CH.7, 8, 9, 10 + questions.

Séance 5:
- Lecture CH.11 et 12 + questions.
- Portrait du vendeur.
- Lecture CH.13.

Séance 6:
- Lecture CH.14.
- Portrait d’un enfant (fiche net).
- Lecture CH.15 et 16.
- Lecture des questions sur le CH.17 puis lecture du CH.17 + questions.
Arts Visuels: Dessiner la salle au chocolat.
Grammaire: D’autres portraits (fiches net).
Fiche de préparation séance 6:
Compétence :
élaborer ou écrire un récit d'au moins une vingtaine de lignes, avec ou sans support, en respectant des contraintes orthographiques, syntaxiques, lexicales et de présentation (le portrait)..
Objectifs
- SAVOIR:
 connaître un vocabulaire approprié ;
 connaître la fonction de ce type d’écrit ;
 connaître l’organisation de ce type d’écrit ;
 connaître la langue (morpho-syntaxe).
- SAVOIR FAIRE :
 faire des remarques sur un texte quant à sa structure, son contenu... ;
 écrire un texte « à la manière de … » ;
 organiser l’écrit ; écrire des conseils pour améliorer le premier jet d’autrui ;
 respecter les contraintes orthographiques ;
 maîtriser l’accord de l’adjectif ; utiliser l’imparfait ;
 utiliser différentes expansions du groupe nominal (adjectif, complément de nom) ;
 utiliser des comparaisons ; corriger ses erreurs à l’aide d’un codage ;
 présenter lisiblement un écrit ;
 structurer un texte par sa présentation.
- SAVOIR ÊTRE :
 être motivé ;
 être endurant ;
 accepter les remarques d’autrui.

Matériel:
- Fiche avec portraits illustrés des enfants du roman et portrait écrit de Willy Wonka.
- Cahier d’essai et de français.

Déroulement:
- Le maître lit le portrait de W. Wonka.
- Distribution de la fiche. Le maître dit:
« Voici une fiche sur laquelle sont dessinés les portraits des enfants dont on parle dans le roman. Le portrait que je viens de vous lire figure aussi sur la fiche. A vous d’écrire le portrait d’un des enfants à la manière de Roald Dahl. »
- Chaque élève écrit un portrait.

Activités décrochées en grammaire:
- Sélectionner les jets les plus caractéristiques et faire élaborer une liste de conseils par les élèves.
- Sélectionner des portraits dans d’autres ouvrages de Roald Dahl afin des les analyser et de construire des outils d’aide : stock d’adjectifs, de compléments de noms, de comparaisons, synonymes du verbe être.



Séance 7:
- Lecture CH. 18, 19, 20 + questions.
- Description de la rivière formidable.
- Lecture des questions sur le CH.21 puis lecture du CH.21 + questions.

Séance 8:
- Lecture des CH. 22, 23, 24 et 25 + questions.
- Rédiger un résumé du CH. 25.
- Lecture des questions sur le CH.26 puis lecture du CH.26 + questions.

Séance 9:
- Lecture du CH.27, 28, 29 et 30 + questions.
- Questions de compréhension sur l’ensemble du roman (fiches net).

Séance 10:
- Trouver les critères d’évaluation du portrait.
- Mise en commun.
- Distribution de la grille d’évaluation du portrait (net simplifié).
- Rédiger le portrait d’un camarade de classe.



Activités décrochées:
Recherche documentaire: esclavage, machinisme, potion bonbons et chocolats.
Arts Visuels: La caricature, dessiner l’usine.


Annexes:

I. Fiche de travail sur le portrait:

1. Lis le portrait de Willy Wonka:
    “Une barbiche noire taillée en pointe –un bouc– ornait son menton. Et ses yeux –ses yeux étaient d’une merveilleuse limpidité. Ils semblaient vous lancer sans cesse des regards complices pleins d’étincelles. Tout son visage était, pour ainsi dire, illuminé de gaieté, de bonne humeur.
    Et, oh ! Comme il avait l’air futé ! Plein d’esprit, de malice et de vivacité !
    Il avait de drôles de petits gestes saccadés, sa tête bougeait sans cesse et son vif regard se posait partout, enregistrait tout en un clin d’œil. Tous ses mouvements étaient rapides comme ceux de l’écureuil. Oui, c’était bien ça, il ressemblait à un vieil écureuil vif et malicieux.”

2. De la même manière, écris le portrait de l’un des enfants:

Augustus GLOOP,
un petit garçon très gourmand.               
Mike TEAVEE, un petit garçon qui ne fait que regarder la télévision.
Veruca SALT
, une petite fille gâtée par ses parents.
Violette BEAUREGARD, une petite fille qui passe ses journées à mâcher du chewing-gum.


II. Fiche de grammaire sur le portrait:

Prénom:                Date:                  D’autres portraits écrits par Roald Dahl

1. Lis tous ses portraits. Souligne les adjectifs. Que remarques–tu ?

………………………………………………………………………………………………………...................
2. Entoure les verbes.
3. A quel temps sont-ils ? …………………………………………...……………………………................
4. Quels sont les verbes les plus utilisés ?

………………………………………………………………………………………………………...................

__________________

Dans la clarté de la lune, Sophie aperçut l’espace d’un instant une énorme tête, longue, pâle et ridée, dotée d’oreilles gigantesques. Il avait un nez en lame de couteau et au-dessus, deux yeux brillants qui lançaient des éclairs, deux yeux dont le regard tomba droit sur Sophie. Et ce regard semblait féroce, diabolique.       
Le bon gros géant

Un instant plus tard, une main immense aux doigts pâles apparut à la fenêtre et se glissa à l’intérieur comme un serpent. Elle était suivie d’un bras qui avait l’épaisseur d’un tronc d’arbre et tout ensemble, bras, main et doigts s’avançaient vers le lit de Sophie.
Le bon gros géant

La vision qu’elle eut du buveur de sang était terrifiante. Sa peau avait une couleur brun rouge. Sa poitrine, ses bras et son ventre étaient envahis de touffes de poil noir. Il avait les cheveux longs, noirs et broussailleux. Son visage répugnant était tout rond et flasque ; ses yeux semblaient deux minuscules trous noirs ; le nez était court et plat mais sa bouche était énorme. Elle barrait son visage d’une oreille à l’autre et ses lèvres ressemblaient à deux gigantesques saucisses rougeâtres posées l’une sur l’autre. Des dents jaunes et tranchantes dépassaient d’entre ses deux lèvres de saucisses rouges et des flots de bave lui coulaient sur le menton.               
Le bon gros géant

Leur institutrice s’appelait Mlle Candy et devait être âgée d’environ vingt-trois ou vingt-quatre ans. Elle avait un ravissant visage ovale et pâle de madone avec des yeux bleus et une chevelure châtain clair. Elle était si mince et si fragile qu’on avait l’impression qu’en tombant elle aurait pu se casser en mille morceaux, comme une statuette de porcelaine. Mlle Jennifer Candy était une personne douce et discrète qui n’élevait jamais la voix, que l’on voyait rarement sourire mais qui possédait le don exceptionnel de se faire adorer de tous les enfants qui lui étaient confiés….. Mlle Legourdin, la directrice, était d’une autre race : c’était une géante formidable, un monstrueux tyran qui terrorisait également élèves et professeurs. Même à distance, une aura de menace l’enveloppait et, de près, l’on sentait les émanations brûlantes qu’elle dégageait comme une barre de métal chauffé à blanc. Lorsqu’elle fonçait-Mlle Legourdin ne marchait jamais ; elle avançait toujours comme un skieur, à longues enjambées, en balançant les bras-, donc lorsqu’elle fonçait le long du couloir, on l’entendait toujours gronder et grommeler, et si un groupe d’enfants se trouvait sur son passage, elle chargeait droit dessus comme un tank, projetant les petits de part et d’autre.
Matilda

….c’était une espèce de monstre femelle d’aspect redoutable. Elle avait en effet accompli, dans sa jeunesse, des performances en athlétisme et sa musculature était encore impressionnante. Il suffisait de regarder son cou de taureau, ses épaules massives, ses bras musculeux, ses poignets noueux, ses jambes puissantes pour l’imaginer capable de tordre des barres de fer ou de déchirer en deux un annuaire téléphonique.
Matilda

C’était un gros lourdaud et, ce jour-là, il venait d’avoir quinze ans. Comme son routier de père, il avait de petits yeux bridés très rapprochés. Sa bouche était molle avec des lèvres souvent humides.                                   
Le cygne

 C’était un frêle petit garçon, à la figure criblée de taches de rousseur, qui portait des lunettes à gros verres. Brillant élève, calme et poli…..
Le cygne

L’indien était un homme d’une trentaine d’années à la peau brun clair, de la couleur d’une noix de coco. Il avait une petit moustache noire et une curieuse masse de cheveux en broussaille qui lui couvrait les oreilles.                   
Le cygne

 Henry se demanda pourquoi cette sorte d’hommes riches avait toujours de courtes jambes qui semblaient s’arrêter aux genoux, comme si elles étaient dépourvues de cuisses. Les ventres, pour la plupart, étaient proéminents, les visages cramoisis et le cigare pendait aux lèvres. Les yeux luisaient d’avidité.                   
Le cygne

Le donneur était un très jeune homme à la peau grisâtre et aux yeux noirs. Il ne souriait jamais et ne parlait que lorsque c’était nécessaire. Ses mains étaient exceptionnellement longues, et ses doigts étaient capables de compter tout seuls.
Le cygne

 Tante Éponge était petite et ronde, ronde comme un ballon. Elle avait de petits yeux de cochon, une bouche en trou de serrure et une de ces grosses figures blanches et flasques qui ont l’air bouillies. Elle ressemblait à un énorme chou blanc cuit à l’eau. Tante Piquette, au contraire, était longue, maigre et osseuse, elle portait des lunettes à monture d’acier fixées au bout de son nez avec une pince à linge. Sa voix était stridente et ses lèvres minces et mouillées. Quand elle s’animait ou quand elle était en colère, elle envoyait de petits postillons.                       
James et la grosse pêche

C’était un vieillard tout petit, mais il avait une grosse tête chauve et de grands favoris noirs qui lui embroussaillaient les joues. James et la grosse pêche... Grasse et onctueuse comme une méduse, tante Éponge accourut en se dandinant...
James et la grosse pêche

Ces visages étaient presque sans contours à cause de leurs longues barbes blanches. Ils n’avaient ni nez ni bouche ni oreilles ni menton, rien que des yeux, de petits yeux noirs qui clignaient avec malveillance sous les longues crinières blanches.
James et la grosse pêche

C’était une vieille femme grincheuse et égoïste qui avait des dents jaunâtres et une petite bouche toute ridée comme le derrière d’un chien.
La potion magique de Georges Bouillon

 Le minuscule visage de Grandma gardait toujours son expression de fureur et de méchanceté. Ses yeux, gros comme des trous de serrure, jetaient des éclairs de rage.
La potion magique de Georges Bouillon